Manon Bickert est post-doctorante à l’université de Modena (Modène) en Italie. Elle étudie la formation de la lithosphère océanique et le mécanisme des failles au niveau des dorsales, qui sont des limites de plaques tectoniques. Pour cela, elle s’appuie sur la déformation des roches, les péridotites, qui sont ramenées des profondeurs de la Terre sur les fonds océaniques par les mouvements des failles. A bord, elle fait partie de l’équipe des « cailloutologues », qui s’occupe de la description des roches échantillonnées. Arc en Sub est sa 4e mission océnographique et la 2e sur le Pourquoi Pas ? « Quand j’étais petite, j’étais fan de Cousteau ! J’ai toujours voulu étudié les océans »
Antoine Demont est doctorant entre l’IPGP et l’ENS Paris où il étudie les modes de déformation de la lithosphère ainsi que la modélisation numérique des failles de détachements océaniques. Son travail s’oriente vers la compréhension de la localisation de la déformation et de son expression grande échelle en fonction de la rhéologie. Arc en Sub est sa première mission en mer. À bord il est en charge des capteurs de courants installés sur les sismomètres pour tâcher de comprendre la distribution des courants profonds sur le massif de Rainbow. La localisation de l’activité hydrothermale et la déformation sur Rainbow lui permettront de tester des hypothèses dans ses modèles numériques. « Cette campagne est une occasion unique de pouvoir voir réellement les objets sur lesquels je travaille, l’exploration des grands fonds est une science passionnante ! »